Interview exclusive de Birdbøx

Votre musique mélange soul, folk et jazz… si vous deviez inventer un mot pour décrire votre style, ce serait lequel ?

Mmmmhhh... bonne question. "Wood-soul" ? Ça résonne bien je trouve. Bon ça fait deux mots, mais je n'ai pas d'autre idée (rires).

Sur Dreamland, les voix sont presque un instrument à part entière. Comment travaillez-vous cet équilibre entre le lead et les chœurs ?

Souvent, je ramène un morceau avec le chant et l'instrumental au groupe. Les filles, Julia et Louise, s'occupent des chœurs. Ensemble, elles font leur tambouille pour se marier au maximum avec la voix de David, le chanteur, et avec la musique de Robin et moi. C'est un subtil mélange entre être là, porter, être présent et en même temps ne pas trop en mettre, avec parcimonie. C'est un travail d'orfèvre et qui est plutôt bien fait. On est une fine équipe !

Si votre album était un paysage, à quoi ressemblerait-il ?

Je vois bien un paysage automnal, dans les basses montagnes, un peu paysage canadien, petite cabane dans les bois, à l'image de notre album qui est réconfortant, un peu cocooning.

Quel a été le moment où vous vous êtes dit : « OK, BirdBøx, ça va devenir sérieux » ?

On s'y est vraiment mis en 2022. C'était une période vraiment compliquée pour les groupes, vous vous souvenez ? C'était encore post-covid, c'était assez étrange. J'avais commencé un peu en amont l'aventure en duo avec David parce que j'avais des chansons sous le coude. Après, on a intégré Louise et Julia, puis Robin s'est joint au groupe.  Ensuite, oui, on peut dire qu'en 2022, c'est la naissance de BirdBox.
Une fois qu'on s'est tous réunis, on a commencé à travailler sur les morceaux et il y avait une belle alchimie qui était en train de se créer. On a senti qu'il se créait quelque chose entre nous tous, donc on a fait en sorte d'enregistrer des titres et de faire des clips. On avait de très bons retours du côté de Rennes où nous sommes. Puis un jour, un de nos clips a été remarqué par un producteur avec qui j'avais déjà travaillé avec une autre artiste. Donc on a retravaillé ensemble avec le groupe BirdBox. Petit à petit, les échos étaient très bons, il y a eu une belle cohésion de groupe et de bons avis, donc forcément c'est le cercle vertueux. Pourvu que ça dure !

Avant que le groupe ne se forme, vous vous connaissiez déjà ?

Je connaissais tout le monde et je les ai réunis. Je connaissais David qui était guitariste d'Hocus Pocus et de Wax Taylor. Après, Louise, Julia et Robin de Rennes car c'est un petit milieu où tout le monde se connait. On est hyper content à chaque fois de se voir. On a vraiment créé une belle amitié.

Vous avez une énergie très forte sur scène. Comment vous préparez-vous avant un concert ? Rituel ou improvisation ?

On n'a pas de rituel. On essaye de bien se concentrer sur le concert, de vivre le moment présent. On est assez sérieux quand même. Le but est qu'on soit à l'aise et qu'on puisse se lâcher sur scène pour que le public et nous aussi puissions passer un bon moment. On est une équipe assez solaire et on veut faire rayonner notre musique. Chacun a aussi son petit moment sur scène, personne n'est oublié, c'est important.

Avez-vous déjà eu l'opportunité de jouer à Limoges ?

On est déjà venu pour le festival Jazz Éclat d'émail il y a quelques années et on est ravi de revenir y jouer. Je me souviens que le public limougeaud était très présent et vraiment super !

Comment appréhendez-vous ce concert pour Limoges Music Vibes ?

On a hâte. Là, on a beaucoup joué en juillet et on est ravi de terminer l'été et la fin de saison musicale chez vous. Ça va être super et on espère que vous serez nombreux à venir nous écouter !

Dans votre groupe, qui est le plus :

• Matinal : David, le chanteur. Quoique, je suis jeune papa depuis un an, donc je pense que je le bats maintenant (rires). Mais je vais quand même dire que c'est lui.
• Perfectionniste : On va dire que c'est moi.
• Désordonné : Je ne vais pas me faire que des amis là (rires). Joker !
• Toujours en retard : Louise mais on lui pardonne (rires).
• Celui qui fait la meilleure galette bretonne : Julia sans aucun doute ! Elle est de centre Bretagne, on ne peut pas lutter.